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19 septembre 2010

Songe d’une nuit d’été… 1

Qui a dit... érection du matin, chagrin ?

J'ai troué le matelas toute la nuit. Le rève commence... Trois personnages : Elle, l'ami dont elle m'avait parlé et moi-même. Elle serait la reine de la soirée et comme toujours, elle avait tout organisé à la perfection.

Picard nous sert l'entrée accompagnée d'un petit Viognier bien nerveux. Pour tout vêtement, elle porte un string blanc à peine dissimulé sous une chemise d'homme blanche, largement ouverte.

Nous, les hommes, connaissons bien la maison... et pour cause. A notre tour, nous sommes assidus des lieux en fonction de nos disponibilités de chacun et du bon vouloir de la Dame. Cette connivence nous aide à briser la glace.

Nous prenons place sur la terrasse au bord de la piscine. Lola nous demande de nous mettre à l'aise et de nous rafraîchir si cela nous chante. Le temps de le dire... plouf à l'eau en tenue d'Adam !

Après quelques brasses et un clin d'œil très masculin nous sommes accoudé cote à cote à la margelle. Elle nous tient lieu de bar. Nous quémandons nos verres à notre hôtesse pour avoir nos verres. Le corps au frais les épaules au soleil, Bob et moi apprécions cet instant complice. Elle s'exécute et se penche le temps d'un sourire. Nous lui saisissons les bras. L'instant d'après nous sommes trois à barboter !

De rage elle noue sa chemise trempée à la taille et reprend la maîtrise du jeu. Elle nous expédie hors de l'eau : « vauriens assis près des verres ». le cristal a miraculeusement échappé au carnage. Après quelques aller et retour, elle s'approche de moi, d'un air mutin se ravise et va vers Bob.

Lola lui écarte les jambes se saisi de son verre, boit une lampée et laisse couler le nectar sur la toison de l'homme. Doucement, son membre prend de l'assurance. Mimant l'indignation, elle recule brusquement. Va t-elle me proposer le même traitement... de faveur ? Je dois rester impassible me concentrer... ne laisser transparaître aucun émoi ! Elle approche, tire à elle ma crinière blonde, pour mieux caresser ma nuque de l'autre main et entreprendre une longue dégustation du Viognier, langues mêlées. Doucement, nous la sortons de l'eau. Elle est allongée sur nos cuisses.

Bob écarte le string de notre amie. Le mont de notre Vénus et totalement lisse. Je perçois d'un oeil les doigts de mon complice qui cherchent la chaleur et l'humidité. D'un geste il débarrasse la belle d'une ficelle devenue inutile, la soulève par les hanches et plonge ses lèvres dans le calice de Lola.

Elle s'agrippe comme elle peut... avec ce qu'elle trouve sous la main. L'émoi venant, elle retrouve d'anciens réflexes avec mon sucre d'orge. Le temps de faire fondre une sucette, une vraie, Lola s'active malgré un parfait inconfort, sourde et surtout aveugle au voyeurisme potentiel des voisins. Aucune culpabilité, pas la moindre sensation d'exhibitionnisme.



Lola se dégage prestement :

  • Faites connaissance, j'en ai pour deux minutes, je vais me rafraîchir sous la douche. Après on passe à table.

Nous avons échangé quelques mots sur nos professions, nos situation familiale et le temps passant je lui proposai :

  • On va la frotter sous la douche ?

L'instant d'après nous étions tous les trois dans l'étroite cabine. Il était dans son dos. Je sentais ses sein lourds et charnus contre mon torse. Les corps luisaient, se frottaient. Agrippée à mes épaules, le bassin soutenu par les bras de Bob, elle reposait sur nos deux branches entrecroisée. Le frottement des deux membres masculins, ne provoquait visiblement aucune gène chez moi, ni chez mon compagnon de fortune. Nous coopérions à une tâche pour l'intérêt supérieur de notre amie !

Lola nous repoussa :

  • Et si nous allions dîner, enfin pas de suite.

Elle glissa, se mis à croupie, se saisi de nos verges. Elle les avait prise à pleine main. Les contemplait. Semblait dire, là toute les deux devant moi. Enfin elle entrepris deux longues caresses buccales en veillant à la plus parfaite équité. Elle coupa l'eau. Chacun pris une serviette de bouchonna, remis un minimum d'ordre dans la coiffure. Des mains se rencontrait parfois égarées entre les cuisse de Lola... Elle se cambra quelques instant, appuyées face au miroir. Nous l'avons gratifiée d'une belle étude de piano à quatre mains... elle trouva son plaisir assez rapidement, ses cris les plus faibles étaient amplifié par la raisonnable de la salle de bain.

Elle se saisit de nos membres pour nous conduire sur la terrasse ou Picard avait dressé la repas froid avant de s'éclipser discrètement. L'objet de ce dîner triangulaire était motivé par la rencontre charnelle de Lola avec ses deux amants. Nous n'avons ni papoté cuisine, glissé dangereusement sur le terrain politique, encore moins parlé foot devant elle. Parler des vestiaire des champion de rugby oui, c'était possible... même obligatoire... mais plutôt réservé au dîners entre « Desperates ».

Lola avait retrouvé ses esprits, sa vivacité :

  • Si on racontait notre première fois.

D'un regard elle compris que sa proposition plaisait, certes, mais n'avait pas fait mouche. En se tournant vers Lola, Bob avança son avis, sans froisser notre hôtesse :

  • C'est souvent assez moyen, la premières fois !

  • Vrai ! Réplique t-elle, et toi... tu en penses...

  • Il faut sublimer, raconter une jolie histoire...

Bob :

  • Et la vérité dans tout ça ?

Avant de poursuivre, je vérifiais l 'acquiescement des yeux de Lola :

  • additionner des situations, les romancer, penser au plaisir de celui qui écoute...

Bob :

Je ne te suis pas très bien... je ne vois pas ce qu'il y a de sublime...

Lola coupe :

  • Commence, on verra bien et si tu nous saoule...

Je m'exécute...

***

Au bout de quelque minute, Bob m'interrompt :

  • Et tu as vraiment vécu tout ça ?

  • Oui et non, rien n'est faut, j'ai additionné, recomposé, c'est un conte autobiographique. C'est une autre façon de dire le réel.

Lola :

  • J'ai aimé, conter c'est autre chose, ça ramène à l'enfance, c'est différent du livre. La sonnette de l'entrée interromps nos envolées de lettré en herbe. Lola disparaît de nos yeux revêtue de la longue serviette blanche serrée sous les bras. A l'autre bout du couloir :

  • A c'est toi Lise.

  • Je te dérange ?

  • Non, je viens juste de prendre une douche...

  • Je vois, je passais pour te ramener le colis...

  • Le colis ?

  • Tu sais le colis... Les vêtements de Paul... tu m'as promis de lui donner quand tu monteras à Toulouse. Tu y vas bientôt...

  • Ah oui, où ai-je la tête... le colis... Paul... vêtement... Toulouse... Euh mercredi prochain. Tu as bien fait de passer... de toute façon on se voit demain soir, comme d'hab !

  • Avec les « Desperates », comme d'hab.

  • Bon je vais te laisser....

  • Ok Lise...

  • Euh... tu fais garage maintenant ?

  • Garage ?

  • Oui avec toutes ces voitures dans ta cour !

Lola se gratte la gorge. Nous ne pouvons profiter des rougeurs qui lui monte au joue. A nouveau la gorge :

  • Je vais boire un verre d'eau... c'est rien... un chat !

  • Tu ne m'as pas répondu... le voiture... enfin, tu n'es pas obligée.

Lola chuchote à l'oreille de Lise qui réplique sans maîtriser le volume sonore :

  • Pas vrai !

  • Mais en tout bien tout honneur... piscine, dîner Picard...

  • Encore Picard ?

Chuchotement à nouveau... Puis Lola éructe de l'autre bout du couloir :

  • les gars vous acceptez de dire bonjour à Lise ?

Depuis la terrasse, je me lance le premier :

  • Nous sommes sans chemise...

Bob poursuit en chantant :

  • sans pantalon.

La voix de Lise approche :

  • J'ai vu pire !

  • Les gars... Lise est peintre alors les anatomies, elle s'y connaît ! Et ne vous en déplaise, son, œil exercé m'intéresse.

Nous regardons un peu gênés... Bob entame :

  • Pour un ravalement de façade, merci !

Lola précise avec un ton précieux...

  • artiste peintre imbécile heureux...

Une égère robe blanche sort de l'obscurité. Lise apparaît... blonde comme les blés... elle fait son petit effet...

 

Suite

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Commentaires
M
ahhh... jolie théorie triangulaire..<br /> merci de ces quelques mots le temps d'un échauffement. Re-bienvenue chez toi !<br /> bises
J
c'est bon retrouver ton écriture. quel plaisir que ta plume se soit dérouillée!!!
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